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TELEPERFORMANCE SUPPRIME 830 POSTES EN FRANCE

Source:Le Parisien


Teleperformance supprime 830 postes et ferme huit sites en France

 

01.07.2010, 15h51 

 

Teleperformance, leader mondial des sociétés de centres d'appels, a annoncé jeudi un plan de restructuration en France prévoyant d'ici la fin de l'année 830 suppressions de postes et un passage de 22 à 14 sites, après une année 2009 marquée par 36 millions de pertes.L'objectif est de renouer avec la rentabilité au premier semestre 2011, a expliqué Jean-Hervé Jenn, le président de Teleperformance en France. 
Le groupe va supprimer les centres de Marseille (25 postes), Pantin (149), Rennes (194) et Tours (51).Dans quatre villes, où deux centres existent, ils seront fusionnés avec comme conséquence 41 postes supprimés au Mans, 169 à Lyon, 71 à Orléans et 61 à Toulouse. Enfin, le site de Bordeaux sera amputé de 69 postes.Teleperformance explique être aujourd'hui en "surcapacité de production structurelle" et met en avant une perte d'exploitation de 36 millions d'euros en 2009 en France, soit plus de 12% du chiffre d'affaires.Le groupe explique ces mauvais résultats par "un ralentissement de la demande de ses marchés clefs" et par "la perte de contrats commerciaux significatifs pendant l'année 2009".Teleperformance conservera 14 sites en France:

Belfort, Bordeaux, Guyancourt, Laval, Lyon, Le Mans, Montpellier, Niort, Orléans, Paris, Reims, Toulouse et deux établissements à Villeneuve d'Asq.

Sonia Porot, déléguée centrale CGT, a fait part de "la colère et l'indignation" des salariés à l'annonce des coupes à venir dans les effectifs.

Félicien Okoyo, délégué CFTC, le premier syndicat de l'entreprise, a déploré que "ce soient encore les salariés qui trinquent". "C'est le 2e plan en deux ans, encore au profit des actionnaires et au détriment des salariés", a-t-il ajouté en appelant Teleperformance à traiter ses salariés avec "dignité" en travaillant notamment à "un vrai programme de reclassement".

Force ouvrière a appelé dans un communiqué les salariés à "s'opposer à la fermeture des centres et à la suppression de postes" et appelé à un "mouvement national".

Jean-Hervé Jenn a pris la direction de Teleperformance France en avril 2010. Il a succédé à Jean-François Guillot qui avait déjà appliqué en 2009 une réorganisation vivement contestée par les syndicats devant les tribunaux, ce qui avait reporté sa mise en oeuvre de plusieurs mois.Au total, un plan visait 585 départs volontaires, avec notamment la fermeture du site de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) et des postes transférés à Orléans et Villeneuve d'Asq.

Plus d'une centaine de salariés de Pantin, qui n'avaient pas voulu s'inscrire dans le plan de départs volontaires, étaient toujours dans l'incertitude quant à leur avenir.Début juin, Jean-Hervé Jenn avait indiqué "vouloir remettre à plat" l'organisation de l'entreprise, prestataire de donneurs d'ordre comme SFR, Orange, Bouygues Telecom, EDF, Finaref, Macif ou Danone.

Le dirigeant avait alors évoqué la nécessité d'aller vers une taille de site "optimale", évaluée à au moins 300 personnes."Il faut passer par cette étape difficile (...) une entreprise saine est une entreprise rentable", a-t-il fait valoir jeudi à l'AFP.A l'issue de cette restructuration, Teleperformance, qui comptait 6.290 salariés (en CDI ou CDD) au 31 mai, devrait avoir perdu 13% de ses effectifs, sans compter les intérimaires qui seront remerciés dans les sites fermés.AFP




05/07/2010
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